Emilie Hautbois ouvrira prochainement son épicerie fine et salon de thé, dans la Cour des artistes, rue de Paris, à Châteaubourg.
A Châteaubourg, la Cour des artistes est pleine. Après Atoudom services et la librairie Un livre sur l’étagère, le troisième local commercial rénové accueillera prochainement une épicerie fine et un salon de thé.
« Une forte demande »
Au temps des cerises est le nom choisi par Emilie Hautbois, en reconversion professionnelle après une carrière d’infirmière.
Je proposerai à la vente des produits locaux, bio pour la plupart (épicerie, thé, café, fromages, yaourts, box gourmandes…). »
Pourquoi Châteaubourg ? « Suivie un an par la CCI et ayant effectué une étude de marché, j’ai pu constater qu’il existait une forte demande dans la zone allant de Noyal à Châteaubourg », explique la Servonnaise.
Il reste encore quelques travaux à faire dans le local avant l’ouverture, souhaitée le 17 novembre. La responsable veut conserver le caractère du bâtiment, avec du bois, et une décoration dans un style industriel.
Wifi et jeux de société
La partie épicerie fine sera aménagée au rez-de-chaussée, où des toilettes et un espace dégustation seront aussi installées. Aux beaux jours, des tables pourront aussi être sorties en terrasse.
L’étage accueillera la partie salon de thé avec Wifi, coin enfants et jeux de société à disposition. Emilie Hautbois y aura également son bureau et sa réserve.
Des ateliers mensuels
Ce commerce de proximité s’adresse bien sûr aux particuliers, mais Emilie Hautbois espère aussi travailler avec des associations et comités d’entreprise.
Elle envisage aussi d’organiser des ateliers mensuels intitulés Faisons par nous-mêmes, à partir de février. « Un pour enfants le mercredi après-midi et un pour adultes le samedi. » Un samedi par mois, un producteur viendra échanger avec les clients. « Le 1er décembre, le premier sera Le Mottay gourmand, d’Eancé, qui fait des rillettes de porc bio. »
Une activité qui rappelle forcément des souvenirs à la jeune cheffe d’entreprise.
Dans ma famille, nous avions l’habitude de faire notre propre charcuterie. Mes grands-parents étaient paysans et mes parents m’ont initiée très tôt à l’art culinaire. »
Pas étonnant donc de la voir poursuivre sa carrière dans le domaine de l’alimentation. « C’était une évidence », résume Emilie Hautbois.